
La voix est, selon les sensibilités, à la limite : soit envoûtante, soit exaspérante. Tout comme l'attitude du chanteur : on hésite entre le sentir sincèrement impliqué dans son interprétation, ou on se demande s'il n'est pas en train de composer le personnage du chanteur possédé. Les compositions intimistes et mélancoliques sont bien troussées, mais souffrent parfois d'arrangements grandiloquents à la limite du pompeux. Elles sont habitées (mais à ce degré là, murs y compris) par Nick Cave et Tindersticks et on coince de voir rejaillir les influences aussi nettement.
L'ensemble fait que l'on pourrait rentrer avec eux dans leur univers tant les qualités sont réelles et présentes, mais que l'on reste finalement dehors, avec une pointe d'agacement renforcée par un sentiment de gâchis par excès de zéle.
Les images en images.
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