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29 mars 2008

Thomas Belhom en photos au Divan du Monde

Ce n'était pas un Samedi soir sur la Terre comme le dirait mon ami Cabrel, mais un simple Jeudi soir dans la région parisienne. Je me rendais avec mon batteur à notre répétition quant nos regards croisent une affiche : "Thomas Belhom en concert". Notre humour navrant trouve là une occasion supplémentaire de se manifester, et nous nous mettons à imaginer une rencontre avec le musicien :"salut Thomas Belhom, moi c'est Gil Bôgosse!".
Navrant. Je vous avais prévenu.
Mais trêve de plaisanterie : quelques jours plus tard, je me rends à un concert et surprise, notre homme fait partie de l'affiche. Son concert débute. Il est seul et prend place au centre d'un set de batterie dont la disposition m'accroche le regard. On y trouve également un clavier, une guitare et son ampli, et un micro chant. Il commence à jouer. Quelques secondes suffisent pour me retrouver absorbé. Mon humour d'école primaire se retrouve remisé à sa juste place. Une frappe lourde, des mouvements mesurés, contrôlés. Chaque coup à une portée, une justification, un sens. Tous s'inscrivent dans un discours profond et élégant. Ce n'est pas tout. Il chante aussi. Et avec une voix grave au grain donnant un corps d'homme. La voix est sans fioritures. Et quant il prend sa guitare, c'est pour s'exprimer aux travers de mélodies légères, donnant un juste contrepoint aux restes de ses interventions. Aucun passage en force. L'homme affiche une maturité qui fait mouche.
Le tout hélas devant une assistance qui ne pense qu'à pialler et boire un coup. Ce n'est pas bien grave, ne nous préoccupons pas des bavards qui n'ont rien à dire.

Les images en images :

1 commentaire:

alix a dit…

nan mais avec un nom pareil, on ne met pas cette chemise kamème!
(pardon)
bon c'est vrai que l'habit ne fait pas blablabla
(mais même)