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02 janvier 2008

Mùm et Seabear en live et en photos au Trabendo

J'ai découvert Mùm avec une méthode que j'utilise souvent. Je me présente devant un bac à disques et :
- «oh la zolie zolie pochette»
ou
- «pas mal ce nom»
ou encore
- «tiens c'est produit par...»
etc, etc.
Voilà donc comment j'ai connu il y a 5 ans Mùm avec leur deuxième album Finally We Are No One. Des titres comme Don't Be Afraid, You Have Just Got Your Eyes Closed, puis Behind Two Hills,,,,A Swimmingpool ou encore We Have A Map Of The Piano avaient accrochés mon regard de braise. Bien m'en a pris.
Des bidouillages electro légers enveloppé d'un son aérien. Très peu de pistes. Un univers presque enfantin, tellement décomplexé et dénué d'un quelconque calcul qui fait qu'on se sent bien à l'écoute de la musique de ce disque. Pas d'effet de style, de figures imposées. Juste une jolie saison que l'on devine printanière et dans laquelle on se contenterai d'évoluer en effleurant le sol.

De passage sur la scène du Trabendo pour promouvoir la sortie de leur quatrième opus Go Go Smear the Poison Ivy, ils étaient accompagnés de leurs amis et compatriotes Seabear. A l'instar d'Amina, les islandais sont décidément sympathiques. Sourires francs, accolades nombreuses et appuyées, regards brillants, on les sens solidaires et en connexion immédiate avec le bonheur. Bonheur qui nous rendent bien avec leur attitude et la luminosité qui les animent. Seabear faisait la première partie, mais le crossover a régné pendant toute la soirée, les musiciens d'un groupe rejoignant ceux de l'autre tout au long des deux sets. Une soirée gorgée de sensations délicates, nous caressant avec des émotions positives ou tristes qu'on aurait déshabillés pour les présenter dans leur appareil le plus simple. On a parfois l'impression d'assister à une soirée d'une communauté hippie, cherchant du regard ou pourrait se cacher par exemple, un Devandra Banhart accompagnés de ses fidèles lucioles. C'est parfois déstabilisant, mais toujours douillet et caressant, sans flirter à aucun moment avec le niais tant la démarche parait innée.
Les images en images :

Seabear :






Mùm :







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